
Plusieurs études ont déjà montré que
la communication, prioritairement axée sur des messages du type « pauvre en graisses » ou « à teneur réduite en lipides » contribue à entretenir la confusion. Une nouvelle étude, menée dans 16 pays chez près de 6.500 consommateurs âgés de 18 à 70 ans, conclut que le problème est loin d’être résolu.
Parmi ces personnes, chargées des achats alimentaires dans leur famille, plus de la moitié pensent qu’il faut éviter de manger des graisses et 65 % estiment qu’un régime pauvre en graisses est bon pour la santé. Les consommateurs semblent bien connaître (et vraisemblablement apprécier) l’existence des fameux « oméga », mais paradoxalement ils ignorent que ce sont des lipides !
Au total, un consommateur sur deux ne sait pas à quoi s’en tenir sur les graisses. La communication, scientifique et nutritionnelle a encore de beaux jours devant elle !
(Annals of Nutrition & Metabolism, volume 54, supplément 1, p. 25-32.)