
De nombreuses instances travaillent donc en ce moment sur ce sujet très complexe aux niveaux européen (AESA, Etats Membres et Commission, Syndicats professionnels européens) et français (AFSSA, IFN, ANIA, CNA...). Les discussions qui vont avoir lieu dans les 3 mois à venir sur la définition des profils nutritionnels vont être décisives.
Dans ce cadre, l’ANIA rappelle que l’industrie agroalimentaire est en faveur d’un système par catégories. En effet, tous les aliments jouent un rôle différent dans notre alimentation. Ils ne peuvent donc pas tous être jugés sur les mêmes critères. Un système comprenant autant de catégories que nécessaire permettrait de classer au sein d’une même catégorie les aliments en fonction de leur composition.
Cette approche permettrait d’autre part de ne pas exclure une famille entière d’aliments. Un système trop simpliste pourrait par exemple empêcher tous les fromages de valoriser leur richesse en calcium alors qu’ils en sont les premiers contributeurs. Enfin, seule une approche par catégorie permettrait à toutes les catégories d’aliment de bénéficier, lorsque c’est possible, d’un axe d’optimisation ou d’innovation.